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   Maintenant, j’avais une vieille petite femme,
Laquelle n’avait qu’une petite molaire ;

   Une petite molaire, qui était longue,
Lui attrapait jusqu’à la nuque ;

   En triant des pois d’entre des fèves,
Mourut celle-là : voilà neuf !

   Le lendemain, au matin,
On met la vieille dans sa tombe (son cercueil)

   Et vendredi, si elle est refroidie,
Ira ma pauvre femme en terre ;

   Et samedi, après midi,
Iront les sonneurs sur sa tombe ;

   Iront les sonneurs sur sa tombe,
Et, s’ils dansent, je le ferai aussi.

   Dimanche, après vêpres,
Iront mes chiens en deuil ;

   Iront mes chiens en deuil,
Des rubans noirs à leurs queues.


Chanté par Marie Feutren, Kerbors, août 1888.
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LE VIEUX VEUF.
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(C’était) un vieux veuf de la Feuillée,
   Lan dou di di, lan dou di dalla !
(Dont) mourut la femme, en s’allongeant sur le dos.
   Landoudi, landouda, landoudi, didalla !

   Trois jeunes filles de la ville
Allèrent à la maison (mortuaire) dire leur pater, (leur prière)

   Elles ne parvenaient pas à dire leur pater,
Avec (le bruit que faisait) le veuf, en mâchant des poires.

   — « Si vous étiez un brave veuf,
« Vous nous en donneriez à chacune une couple. »

   Le vieux veuf, qui n’était pas pingre,
Leur donna à chacune une couple.