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LE NOËL DES MAGES
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   Que peut-il y avoir de nouveau,
Si le peuple est (ainsi) sur pied ?

   A Bethléhem, avons-nous entendu dire,
Il y a un enfant nouvellement né,

   Mis au monde, pour le pacifier,
Par sa mère, la Vierge Marie.

   Ainsi que la nuit qui se dissipe,
Ainsi qu’un (rayon de) soleil qui traverse un verre,

   (Tel) est né, sans la souiller,
Jésus, dans la matrice de Marie ;

   Marie, sans perdre sa pureté,
Est devenue mère du vrai fils de Dieu ;

   Elle est l’épouse de l’Esprit-Saint.
Gloire à Marie, Vierge fidèle !...

   Une étoile belle et brillante
Apparut en Orient ;

   Une étoile guidait
Vers Bethléhem les trois Rois.

   Les trois Rois disaient
A Hérode, alors :

   « Viens donc avec nous, Hérode,
Adorer l’enfant de la Vierge ! »

   Ils n’avaient pas achevé de parler,
Que l’étoile a disparu

   A Bethléhem quand ils sont arrivés,
A terre ils se sont prosternés,

   Ils se sont prosternés sur leurs genoux,
Pour adorer notre Maître divin ;

   Et si grande était leur joie de le voir,
Qu’ils commencèrent tous trois à pleurer,