Bin baon de cloches !
Il est mort, Jégou,
D’une grande ventrée de boudins,
Et il a été enterré dans une mare d’argile,
Et sa tête a été emportée par le chien.
Marie est allée à sa poursuite,
Avec une miche de pain d’avoine :
— Chienne chérie, revenez à la maison,
Voici du pain, voici du lait,
Laissez sa tête au pauvre Jégou !
Sept tourtes de pain il avait mangé,
Plus une panerée de pain on morceaux,
Plus un pot de lait caillé,
Et une miche de pain d’avoine,
Et il regardait encore après lui,
Et il disait encore, Jégou le maigre,
Qu’il n’avait pas eu à souper !...
Ceci est le pré,
Ou paissait le lièvre ;
Celui-ci courut (le lièvre),
Celui-ci attrapa,
sensés représenter des chiens, et en commençant par le pouce, on dit, plus vite :
Celui-ci courut (courut le lièvre),
Celui-ci l’attrapa,
Celui-ci l’écorcha,
Celui-ci le mangea,
Celui-ci, le petit doigt crochu, n’eut rien,
Et il s’en alla à la maison s’en plaindre à sa mère.
Cela amuse beaucoup les petits enfants, et ils disent toujours, quand c’est fini : encore! — et l’on recommence.