Quand allait René Lambal par le bois,
Ou aurait pu suivre (ses traces), à son sang.
Quand allait René Lambal par la route,
On aurait pu suivre (ses traces) tout du long,
René Lambal disait,
Chez lui, à sa mère, quand il arrivait :
— Faites mon lit, et faites-le commode,
Car mon cœur est mal à l’aise ;
Car mon cœur est mal à l’aise,
Il mord, le chien de ma maîtresse.
— Rien des fois je vous ai mis en garde
Contre le derrière des chevaux ;
Contre le derrière des chevaux,
Contre le devant des filles !
René Lambal, le garçonnet,
Va tous les jours, après son souper ;
Va tous les jours, après son souper,
Conduire ses chevaux (aux champs), tout seul.
Renée le Fur disait
A son frère aîné, un jour fut :
— René Lambal a été ici,
Je ne sais comment me débarrasser de lui.