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La veillée se termina par le gwerz, suivant, que chanta Jeannette Kérival, tout en tournant son rouet :
les danseurs punis.[1]
hrétiens, répandez des larmes et déplorez
avec moi un grand malheur causé par
nos péchés : Dieu punit tôt ou tard les
pécheurs.
Et vous surtout, folle jeunesse, que cet exemple vous profite ; menez une vie plus dévote et moins désordonnée, et évitez avec soin la danse.
Combien ne voit-on pas de jeunes gens (tous les jours vous pouvez vous en assurer) qui recherchent partout la danse et y dépensent follement jusqu’à leur dernier denier ?
Ah ! qu’ils feraient mieux de les employer à soulager leurs pères et leurs mères, restés dans leurs pauvres chaumières, et qui y meurent peut-être de faim !
- ↑ Cette pièce est traduite littéralement d’un gwerz en couplets de quatre vers de huit syllabes, imprimé sur feuille volante, chez Lédan, à Morlaix. J’ai conservé dans ma traduction la séparation des couplets.