nogion où Ceridven poursuit Gwion ; l’un et l’autre ont recours à des transformations successives ; finalement, Gwion se change en grain de blé ; Ceridven se change aussitôt en poule et avale le grain de blé : elle est aussitôt fécondée.
Cf. encore la cervelle de poisson qui, mangée par une femme, donna naissance à trois jumeaux (Sébillot, le Roi des Poissons, no 18 ; Webster, Le Pêcheur et ses fils) ; le ventre mangé par une femme, la tête par une chienne, la queue par une jument, qui les rend fécondes toutes les trois (Bladé, les deux Jumeaux), et les notes de M. Kœhler, dans Orient und Occident, t. VI, p. 118 sqq.).
Celui qui avait deux bons yeux n’était pas aveugle ;
Celui qui n’a qu’un bon œil
Est borgne, je le présume,
Et il lui faut faire deux fois la même route
Pour voir les deux côtés du chemin[1].
Il y avait une fois un homme nommé François Le Falc’her, parce qu’il était faucheur de son état, qui habitait une pauvre
- ↑ Cette formule initiale est en six vers bretons, que je traduis littéralement.