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ADDITIONS ET CORRECTIONS


Page 22. A la note, ajouter : Dans une autre version que j’ai entendue dans l’arrondissement de Lannion, la vieille femme bat par trois fois ses hôtes dans leur lit, et c’est toujours sur saint Pierre que tombent ses coups : la première fois, parce qu’il est sur le devant; la seconde, parce qu’il a échangé cette place contre celle de Jésus, qui était au milieu, et la troisième, parce qu’il a remplacé saint Jean dans la ruelle. La bonne femme croyait les frapper tous les trois, à tour de rôle.

J’ai, du reste, remarqué que, dans presque tous les épisodes de nos récits populaires où Jésus-Christ est représenté voyageant avec quelques-uns de ses apôtres, — saint Pierre, saint Paul et saint Jean, le plus ordinairement, — saint Pierre est constamment l’objet des plaisanteries et des bons tours de ses compagnons de route. Vraiment, le peuple se montre souvent peu respectueux envers ce grave personnage évangélique, dont l’âge, le titre de prince des apôtres, et surtout les fonctions de gardien des portes du ciel sembleraient être de nature à réprimer son rire et ses familiarités, parfois excessives.

Page 30. Voir les commentaires sur le récit : Saint Éloi et Jésus-Christ, à la page 99 et suivantes.

Page 215. Dans une pièce de mes Gwerziou Breiz-Izel ou Chants populaires de la Basse-Bretagne, tome I, page 65, une jeune fille, inconsolable de la mort de sa mère, va chaque nuit prier pour elle dans l’église de sa paroisse. La première nuit, a minuit, elle voit passer la procession des âmes, en trois files,