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confrère la Mort, en retournant le lit, quand le malade est désigné pour mourir, et il sauve ainsi les jours du grand Iskender, c’est-à-dire d’Alexandre-le-Grand.

L’épisode des lumières manque.

Il a été publié dans l’Almanach provençal de 1876, p. 60 et suivantes, une version provençale du même conte, très-rapprochée de la version bretonne, sauf l’épisode des lumières, qui y manque aussi.

On verra, dans la légende de la Mort et son compère, qui suit, confinent le médecin improvisé ayant voulu profiter du secret qu’il possédait pour se rendre immortel, la Mort, trompée plusieurs fois, finit par avoir sa revanche (voir aussi Revue celtique où la légende de L’Homme juste a été publiée pour la première fois, 3e vol., 1878, p. 383).

Sur les cierges ou lumières de vie, voir encore le Filleul de la Mort, dans les Contes d’un buveur de bière, de Ch. Deulin (lampes où sont les mèches de chaque mortel, plus ou moins vives et brillantes).

M. Paul Sébillot me dit avoir aussi recueilli à Saint-Cast, dans le pays gallot ou Bretagne non bretonnante, un conte où un garçon conduit par un squelette voit une plaine remplie de lumières de différentes longueurs.