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  La première d’entr’elles s’appelle Marie,
Et je lui donne ma bénédiction ;

  Celle-là m’a souvent dit
De délaisser le vin et les filles ;

  De délaisser le vin et les filles,
Et d’être dévot (assidu) à la grand’messe ;

  Et d’être dévot (assidu) à la grand’messe,
Et de quitter les fainéants.

  La seconde se nomme Francesa,
Et je prie mon père de la corriger ;

  Celle-là m’a souvent dit
Que ce serait le bourreau qui userait mes habits ;

  Que ce serait le bourreau qui userait mes habits,
Jamais mauvaise prédiction n’a porté bonheur.

  La troisième se nomme Jeanne,
Qui ne fait que se moquer des hommes ;

  Et quand vous la verrez se moquant d’eux,
Reprochez-lui son frère aîné ;

Reprochez-lui le clerc Le Chevanz
Qui est pendu à la potence ![1]


Chanté par la veuve Liko,
de Pluzunet — décembre, 1868.





  1. Voir la note de la page 359.