Quand la petite bergère était à abreuver les bestiaux,
Deux soldats sont passés, (bis)
— Sauf votre grâce, deux jeunes soldats,
Ce n’est pas ici qui est votre chemin ; (bis)
On ne passe plus par là,
Depuis qu’on a fait un nouveau chemin….
— Nous le savons bien, bergère,
Que le passage n’est pas par ici ;
— Ce n’est pas la première fois que je les abreuve,
Mais je crains que ce ne soit la dernière.
— Si vous le voulez, bergère, ce ne sera pas,
(Si vous voulez) faire comme on vous dira.
— J’aimerais mieux mourir mille fois
Qu’offenser Dieu une seule fois !…
Ils avaient été trois heures d’horloge
À essayer d’amener la bergère au péché ;
À essayer d’amener la bergère au péché,
Jusqu’à ce qu’ils entendirent l’horloge de la Trinité.
Le fermier Marco disait,
À la fenêtre de sa chambre, ce soir-là :
— Je vois venir mes vaches et mes moutons,
Ma petite bergère ; je ne la vois pas :
Hâtez-vous de souper,
Pour aller chercher la bergère.
Comme ils allaient par le chemin,
Ils aperçurent la coiffe de la bergère ;