Le marquis du Cludon a fait
Ce que n’eût fait le fils d’aucun bon chef de maison.
Il a revêtu un habit de pauvre,
Pour aller, cette année, chercher son pain.
La première aumône qu’il demanda,
Ce fut chez celle qui le mit au monde :
— Bonjour et joie dans cette maison,
Il y a un bon ménage ici ;
Il y a un bon ménage ici,
Y donne-t-on l’aumône ?
À voir vos vêtements,
Vous avez élevé quelque Seigneur !
— Oui, j’ai élevé le marquis du Cludon,
Mais je voudrais ne l’avoir pas fait ;
Mais je voudrais ne l’avoir pas fait ;
Il aime le vin et les filles ;
Il aime les filles et le vin,
Ce qui conduit ordinairement à une mauvaise fin ;
Et le défaut des gentilshommes toujours
Est d’aimer le vin et les filles.
On lui donne l’aumône,
Et il sort de la maison ;
Il sort de la maison
Et se rend chez le vieux Rio.
— Bonjour et joie dans cette maison.
Il y a ici un bon ménage ;
Il y a ici un bon ménage,
Y loge-t-on le pauvre ?