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  Quand la Dame vit
Sa femme de chambre en cet état,
Elle écrivit une lettre, avec son sang,
A sa belle-mère, qui était à Huelgoat ;

  A sa belle-mère, qui était à Huelgoat,
(Pour la prier) de venir apaiser la colère de son fils ;
De venir promptement l’apaiser,
Car il maltraitait tous les gens de sa maison.

  Sa belle mère, quand elle fut arrivée,
Se jeta à ses genoux ;
Elle se jeta à ses genoux
Et demanda pardon à son fils.

  — Mon pauvre fils, dites-moi,
Quel mauvais propos vous avez entendu,
Au sujet de la Marquise votre femme,
Pour être à ce point en colère ? —

  — Ma pauvre mère, si vous m’aimez,
Au nom de Dieu, éloignez-vous de moi ;
Je ne voudrais pas vous frapper,
Et, si vous ne vous retirez, vous m’y forcerez. —

  Il descendit dans la chambre de sa femme,
Et lui dit aussitôt :
— Mettez votre habit de noce.
Pour que nous allions coucher à la chambre nuptiale !

  — Mon pauvre mari, dites-moi,
Quel méchant propos vous avez entendu ;
Quel méchant propos vous avez entendu,
Pour être à ce point en colère ? —

  — Avant le jour vous saurez
Quelle nuit vous aurez passée ! ...
. . . . . . . . . . . . . . . . . .

  La jeune Marquise pleurait,
En mettant son habit de noce ;
En mettant son habit de noce.
Et disait à sa belle-mère :

  — Ma belle-mère, si vous m’aimez,
Vous aurez souci de mes enfants ;
Vous prendrez soin d’eux,
Ils seront mineurs (orphelins) avant qu’il soit jour ! —

  Elle monta alors à la chambre de la tourelle,
Et le Marquis lui dit :
— Otez votre habit de noce,
Et mettez-vous comme quand vous êtes venue au monde:
 
  Quittez tous vos vêtements, jusqu’à votre chemise,
Je veux vous voir absolument nue ! —