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III

  Son parâtre disait, agenouillé sur sa tombe :
— Est-il possible, Françoise, que tu sois là !

  J’ai été sept mois en prison, condamné à être pendu,
À cause de toi, Françoise, que l’on me reprochait ! —


Chanté par Marie-Josèphe Kerival. Keramborgne, 1849.


VARIANTE.


  Celui de devant, qui encensait, tenait la chandelle ;
Celui qui portait l’ostensoir, était l’homme aux couteaux,

  — Approchez, monsieur le recteur, venez vite
Arracher le Seigneur Dieu d’entre les mains du méchant ! —

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .


  Sous dix-sept jours leur procès fut fait.
Ils furent condamnés par le Parlement à être décapités.

  On leur lut la sentence rigoureuse,
Et ils furent conduits par le bourreau jusqu’à la potence ;

  Ils furent conduits par lui jusqu’au dernier degré de l’échelle,
Et là ils durent mourir jusqu’au jugement dernier !


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