Quand Françoise Cozic entra dans la maison,
La gouvernante se mit à genoux devant elle :
— Françoise Cozic, pardonnez-moi,
Je vous ai grandement offensée ! —
— Gouvernante, relevez-vous.
Et demandez pardon à Dieu ;
Demandez pardon à Dieu,
Gouvernante, pour moi je vous pardonne ! —
La gouvernante est allée au bûcher.
Et celle-là, ils sont venus à bout d’elle :
À la distance de deux journaux de terre,
Le feu s’élançait pour la consumer !
A la Villeblanche il y a de la douleur,
S’il en est quelque part au monde,
À cause de la gouvernante,
Qui s’est trouvée enceinte.
La gouvernante disait
Un jour à monsieur de La Villeblancbe :
— La petite servante est dans son lit.
Avec un petit enfant à son côté ;
Avec un petit enfant à son côté,
Et un couteau nu à la tête du lit ! —
Par une finesse de femme,
Elle (la gouvernante] a changé ses draps de lit ;
Elle a changé ses draps de lit,
Et les a mis à la petite servante.
Monsieur de La Villeblanche, en entendant cela,
Alla trouver la justice.