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  La jeune fille n’a pas obéi
(Beaucoup d’autres ne le font pas),

  Elle est allée à l’étang avec le mouchoir,
Et l’étang s’est desséché !

  L’étang s’est desséché.
Et notre Sauveur lui est apparu ;

  Notre Sauveur lui est apparu
Et lui a repris le mouchoir :

  — Donnez, jeune fille, ce mouchoir
Qui contient le sang de votre Sauveur.

  Quand ce mouchoir vous fut donné,
Vous aviez fermé la porte de l’enfer sous vous ;

  Vous aviez fermé la porte de l’enfer sous vous,
Et ouvert la porte du paradis sur votre tête :

  Maintenant que le mouchoir vous est enlevé,
La porte de l’enfer s’ouvre sous vos pieds ;

La porte de l’enfer s’ouvre sous vos pieds,
Et celle du paradis se referme sur votre tête !

  Adieu, jeune fille, au revoir.
Dans la joie du paradis, ou aux environs ! —


Chanté par Marie Audern, du bourg de Pluzunet. — 1867