Et ils se dirent l’un à l’autre :
— Emmenons cette enfant ;
Elle nous divertira maintenant,
Puis nous servira plus tard. —
Le maître disait à la maîtresse :
— Marions le domestique à la servante. —
— Mariez votre domestique quand il vous plaira,
Quant à ma servante, elle ne se mariera pas.
Avant de marier ma servante,
Je veux la pourvoir d’un ménage ;
Je veux la pourvoir d’un menace.
Quatre bœufs et quatre vaches à lait,
Deux mesures de chaque sorte de grain ;
Chez sa mère vous ne les trouveriez pas. —
Quand ma maîtresse va au pardon.
Je vais avec elle, comme de raison ;
Je vais avec elle, comme de raison.
Parce que j’étais une honnête fille.
Comme nous passions dans le bois,
Nous nous reposâmes à l’ombre ;
Je m’assis sur le gazon,
Et elle appuya la tête sur mes genoux.
Une chose vint alors qui me dit :
— Prends ton couteau, et tue-la.
Tu seras mise à sa place
Et tu seras la femme du ménage ;
Cache-là parmi les feuilles.
Mais ne cache pas sa chaussure et ses bas —
La mineure disait
A son maître, en arrivant à la maison :
— Sainte-Vierge de la Trinité !
Ma pauvre maîtresse a été tuée.
Ma pauvre maîtresse a été tuée,
Par les brigands, dans le bois ! —
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