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Le lendemain, au moment de partir, le roi fit un riche cadeau au valet, et dit à l’abbé, son maître :

— Quant à vous, l’abbé, vous pouvez conserver l’inscription de votre porte, car, aussi longtemps que vous aurez un pareil serviteur, vous serez vraiment l’abbé Sans-Souci.


Conté par Marguerite Philippe, de Pluzunet
(Côtes-du-Nord).


Il faut rapprocher ce conte d’un conte italien, qu’un maréchal-ferrant de Bologne, nommé Giulo-Cesar Croce, composa, vers la fin du XVIe siècle, sous le titre de : Les finesses de Bertoldo, et qui, amplifié pendant le siècle suivant, et mis en vers par les académiciens della Crusca, est resté populaire en Italie.