— Qu’elle soit la moitié plus sage encore ! dit le quatrième.
— Oh ! la belle jeune fille ! dit le cinquième.
— Qu’elle soit la moitié plus belle encore ! dit le sixième.
— Belle comme les étoiles ! ajouta le septième, celui qui n’avait pas dansé avec les autres[1].
Puis, les nains embrassèrent la jeune fille, à l’exception du septième encore, et disparurent ensuite.
Jeanne se rendit alors à la chapelle, et n’y vit, ni entendit rien d’effrayant ou d’extraordinaire. Elle trouva le livre d’heures de sa marâtre sur son banc, et le lui rapporta.
Si elle était belle, auparavant, à présent, elle l’était encore bien plus, et sa beauté éclairait le chemin où elle passait, comme le soleil, au mois de mai.
— Voilà votre livre, ma mère, dit-elle en présentant son livre d’heures à sa marâtre.
Celle-ci la regardait, muette d’étonnement et la bouche ouverte, tant elle était éblouie par sa beauté. Quand elle put enfin parler, elle demanda :
- ↑ On ne dit pas pourquoi le septième nain s’abstint de danser et d’embrasser la jeune fille ; il eût été intéressant de le savoir pourtant.