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PRÉFACE.


Je n’avais pas l’intention de donner de Préface à cet humble volume, que mes ancêtres, les Bardes celtiques d’il y a douze ou treize cents ans, n’auraient peut-être pas dédaigné, mais que plus d’un critique progressif de nos jours taxera sans doute d’imprudente hardiesse, ou de naïveté plus digne de pitié que de l’attention ou de la férule de nos Aristarques de l’année 1865. — Ce n’est pas que je méconnaisse l’utilité et l’intérêt des préfaces, en général, et que j’approuve, sans réserve, le discrédit où elles paraissent être tombées depuis quelques années ; mais bien pour d’autres raisons, que je crois inutile de faire connaitre ici. Cependant quelques personnes, trop bienveillantes peut-être, mais dont j’aime à prendre l’opinion et les conseils pour règle de conduite, en semblable matière, m’ayant té-