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— Oui, ce pays-là c’est Breiz-Izell. — Je voudrais, comme l’épervier, — avoir deux ailes, pour m’envoler, — vers la mère qui là me mit au monde. —

— Dis-moi, connais-tu le pays, — où nul ne tremble devant la mort, — où l’on vit dans le respect de son Dieu, — et aussi de la loi de son pays ? −

— Oui, ce pays-là c’est Breiz-Izell ; — et pour loin que j’en sois aujourd’hui, — aux lieux où est resté mon cœur, — mon esprit s’envole, comme la colombe.

— Dis-moi, connais-tu le pays, — où, comme les fleurs dans les champs, — on voit les jeunes filles, — aux Pardons, joyeuses et belles ? —