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LETTRE à Mr.

tuum împerio ; tamen dubito, an idem fue5, rit in cateris curiaiis comitiis, qua adopj, tionis aut facerdotum caufa hahebantur (*J ; d’où il paroic qu’en donnant à vos Lecteurs l’idée comme fi fous la République les Liseurs. des Curies avoient fait ce que les Comices par curies auroient du faire, vous les inftruifez Eres mal. Vous ne les inftruifez pas mieux, ce me femble, dans l’endroic où Vous parlez des Comices par tribus. Car. ces Comices n’étoienc pas plus le Confeil du peuple romain, que ceux par curies ou par centuries ; puisque par peuple romain on cntendoit le corps de la nation, les individus qui avoient droit de donner fuiTrage, afTemblés en un corps. Or ce droit de fufFrage apartenoit pour les comices par curies à tous les Citoyens, infcrits dans quelqu’une des curies : tous les Citoyens l’avoient pareillement pour les Comices par centuries 5 à l’exception uniquement des étrangers, auxquels on avoit accordé le droit de botirgeoifie fans celui de fuffrage : il en étoit dç niême pour ks Comices par tribus ; ainfi qu’on

(*) PiTiscî Lexicon voc. com. cuu