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Qui portez les semences du cerveau du monde,

Rond comme le générateur soleil au ras de la profonde mer ;

Ô ventres des femmes fécondes,

Ventres de souffrance qui enfantez de la souffrance,

N’êtes-vous point là des souffrances du Monde,

Et jusqu’au grand silence

De la Terre moribonde

Enfanterez-vous !

Ô ventres des femmes fécondes,

Soyez plutôt les ventres de fleurs stériles,

Les ventres gemmés de pierreries, les ventres

Idoles, les ventres pervers,