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chants pourraient troubler la quiétude de ce bon peuple, de ce brave et généreux peuple, et ses dévoués serviteurs ont trop de souci de sa tranquillité pour la laisser à la merci de n’importe quel fauteur de désordre ! Il y a aussi les préfets qui surveillent et dirigent ce bon peuple souverain, il y a des casernes et des gendarmes, il y a le percepteur, mais en vérité n’est-il pas juste que celui qui est défendu paie sa défense, bon peuple ! Il y a des écoles où l’on t’enseigne ce que tu dois savoir, à l’exclusion de toute idée qui te tourmenterait, cher peuple ! Il y en a qui s’occupent de tes plaisirs, qui te fournissent du tabac, des cigares, de l’alcool à de gros prix, mais enfin ! Il y en a qui s’occupent de tes travaux, et si ta vigne ou ton champ