Page:Lumet - La Vie d’un, 1897.djvu/21

Cette page a été validée par deux contributeurs.

ralissime incline son épée devant le Président. Des chevaux se cabrent ; les cuirasses flamboient, les états-majors cavalcadent avec élégance, les musiques hurlent la Marseillaise, et la gloire s’éploie au-dessus des cuivres et des lances. Le peuple qu’exalte la pompe du décor flatteur pousse de longs vivats de joie. —

Idéa. — Hélas ! ne sauront-ils jamais, pourquoi cette armée, et ces canons, et ces lances ! Ils s’enfleront d’orgueil, en lisant demain que l’active et la réserve sont merveilleuses d’endurance, et que la cavalerie française est la première du monde ; et le cœur bondissant, ils penseront aux provinces perdues. Ah ! candeur et mensonges ! Active et réserve