Page:Luisa - La Fille aux voluptés défendues, 1936.djvu/92

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 88 —

Sarah courut vers le lit où elle se pelotonna.

Aimant ses aises, le gentleman se dévêtait placidement, se disant avec juste raison qu’il aurait le temps de tout terminer en moins d’une heure.

Enfin, il s’avança, et Sarah s’étant retournée sentit son cœur se serrer de désappointement. Toutefois, un sourire engageant fleurit ses lèvres.

D’une voix douce, harmonieuse, elle lui adressa une petite prière. Il condescendit, n’étant point ennemi des lenteurs savantes.

Il fut immédiatement flatté par ses contorsions voluptueuses, ses soupirs à fendre du granit, ses appels ingénus, ses extases soudaines qui la raidissaient tout entière.

Cependant, il s’arrêta, certain maintenant d’avoir partie gagnée.

Comme un fauve il se jeta sur le lit, étreignant de ses deux bras la jeune fille encore palpitante.

Hélas ! les pétales de la rose se refer-