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t’en paiera une, mais ne compte pas sur moi pour cela.

Il se remit à son journal et le silence retomba.

Célestine, en annonçant le dîner, apporta un peu de mouvement. On passa dans la salle à manger et Clarizet s’autorisa à quelques plaisanteries.

Pour la première fois, Sarah constata que le home lui déplaisait et que, vraiment, elle se trouvait mieux au dehors. Elle avait hâte d’être au lendemain pour retrouver Laveline.

Mais Laveline ne se montra pas, dégoûté d’une liaison aussi compliquée, il lâchait pied avec cynisme.

Blessée en sa jeune vanité, elle lui tint rigueur et le jour suivant n’alla pas elle-même au rendez-vous. En revanche, elle se sentait peu de goût pour rentrer au morne logis.

Quoique le jour commençât à baisser et que la température fût fraîche, elle s’installa sur une chaise dans un coin retiré