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mer ses droits acquis, souhaitant la ramener à l’humaine nature.

Elle riait, ne lâchant pas prise, attendant la catastrophe qui devait être le résultat final.

Laveline voulut se fâcher. De son bras gauche elle l’attira près d’elle. Ce fut l’ultime incident, Laveline proféra un juron sonore et le rire de la jeune fille retentit, satisfait et moqueur.

Vive, elle sauta sur ses habits, se revêtit avec prestesse et offrit :

— Tu viens m’offrir l’apéritif ?

Boudeur, vautré dans un fauteuil, il secoua la tête :

— Non !

Elle haussa les épaules et, se penchant, lui embrassa la barbe :

— Alors, au revoir !

Et elle partit, froufroutante et heureuse.

Maussade, il regarda la porte se fermer et grommela :