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Il ne se hâta pas, résolu cette fois à atteindre le but définitif, et lorsqu’il vit Sarah, tressaillante d’amour, sur le couvre-pied de satin, il tenta l’expérience.

Aussitôt, ce fut comme une huître qui se ferme, il n’y eut plus rien, la jeune fille fit entendre son rire perlé et guigna l’homme d’un œil narquois.

Il essaya de lui faire entendre raison, lui parla, expliqua les choses avec autant de patience que de précision. Elle riait toujours en agitant ses boucles brunes.

Désespéré, il reprit son mouvement enveloppant et Sarah redevint instantanément l’amoureuse ardente, passionnée.

Le jeu dura longtemps, deux heures peut-être, entrecoupé de tentatives vaines de Laveline.

Mais naturellement, elle se lassa la première, une douce fatigue la détendait, alors elle empoigna l’homme d’une main ferme.

Furieux, il prétendit se défendre, récla-