sitôt, la jeune fille fut étalée sur le lit, les paupières mi-closes.
La porte s’entrebâilla, Madame Clarizet entra, élégante et parfumée.
— Tu dors, petite, tu as encore mal ?
Sarah gémit lamentablement :
— Je prendrai un cachet tout à l’heure.
Sa bonne mère l’embrassa sur le front :
— Repose-toi, mon enfant, ton père a raison, tu te fatigues trop avec tes études compliquées.
Elle soupira :
— De mon temps, on n’avait pas besoin de tant d’instruction pour réussir dans la vie !
Sarah, les traits grimaçants d’un sourire sarcastique écouta le bruit de ses pas qui s’éloignait. Elle l’entendit donner ses dernières instructions à Célestine pour le repas du soir, et enfin, la porte d’entrée claqua.
Aussitôt, la jeune fille fut debout, elle gambada avec légèreté et en trois bonds fut à la cuisine.