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les Clarizet ne fussent levés, elle ne put leur faire constater sa mine chiffonnée et ses grands yeux noirs cernés de bistre. Elle se rattrapa heureusement en classe d’une mauvaise nuit en somnolant avec adresse.

À midi, elle rentra au logis, en annonçant qu’une migraine douloureuse lui casquait le crâne.

— Tu travailles trop à tes écoles, affirma Clarizet péremptoire.

Son épouse l’admira pour sa sagacité et conseilla à son enfant :

— Repose-toi, cette après-midi, mon petit.

— Oui… je me mettrai sur mon lit ! annonça Sarah, hypocrite, ne précisant point si elle s’y placerait seule ou accompagnée d’un acolyte bénévole.

D’ailleurs, le café absorbé, elle gagna sa chambre. Maintenant, l’impatience la tordait, elle aurait voulu pousser au dehors ses parents, afin qu’ils lui laissassent le champ libre. Assurément, il resterait