imagination l’emportait, déjà il rêvait d’un délicieux petit nid à mi-chemin entre l’avenue des Ternes et la demeure des Clarizet, où, avec Sarah, il jouerait à des jeux innocents qui ne les compromettraient ni l’un ni l’autre.
Au logis, il ne tarit pas d’éloges sur la jeune fille et Odette, moqueuse, renchérit encore.
Dans sa chambre, Sarah se montrait beaucoup plus calme. Elle avait maintenant la conviction d’avoir poussé le rentier au pied du mur et escomptait d’excellentes choses de leur rencontre du lendemain.
Aussi, dès la sortie du lycée, elle sauta dans un taxi qui l’emmena avenue des Ternes.
Laveline l’attendait déjà, ayant, pour l’occasion, soigné sa toilette.
Un peu émue malgré tout, elle souriait, et incapable de se soutenir seule plus longtemps, elle prit le bras de l’homme. Son cœur battait une marche endiablée, une