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scrupules moraux, mais, en même temps, exempte de vulgarité. Ils arrivaient dans un intérieur tiède, calme, ordonné. Ils s’y réunissaient parfois, toujours avec plaisir, Sarah servant le porto et passant les cigares, vêtue seulement d’un kimono de mousseline translucide.

Ce fut une fois sa situation bien établie qu’elle se résolut à rendre visite à sa mère. On était à la fin de l’hiver, sa fourrure cossue l’enveloppait harmonieusement, un pendentif de prix pendait entre ses seins fermes.

Quand elle la vit, Madame Clarizet eut un tressaillement d’orgueil :

— Mon enfant !

Et elle l’embrassa avec autant d’émotion que de tendresse.

Avec son rire clair, montrant ses dents