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par son procédé habituel. Bien mieux, il semblait que les extravagances de la jeune amoureuse stimulaient particulièrement sa passion.

Il arrivait frigide, mais après une demi-heure de distractions diverses, il se trouvait dans un état d’exaltation égal à celui de Sarah. Le résultat immédiat fut qu’il se toqua absolument de la jeune fille et se montra généreux.

Sarah se vit donc en face de trois esclaves qui parvenaient tous ensemble à satisfaire sa sensualité. Du coup, son désir de grande vie s’opéra, elle alla au cinéma de temps à autre et se coucha régulièrement de bonne heure.

Ne pouvant s’adonner au tricotage comme sa mère, elle lisait de longues heures, vautrée sur un divan.

Il n’y avait plus en elle, cet ennui latent,