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Naïf, il se complaisait en ces recherches scientifiques, d’autant que Sarah le guidait et de la voix et du geste.

Évidemment, ils ne hasardèrent que des jeux puérils, ignorant encore les finesses des préparatifs et les douceurs des préceptes de Sapho.

Mais, à son tour, le garçon réclama que l’amie lui vint en aide.

Sérieuse, elle feignit de ne rien voir ; elle se rappelait qu’une fois déjà elle avait travaillé sans obtenir aucune récompense.

En désespoir de cause, il s’occupa d’elle encore et finalement elle connut toutes les extases qui s’accompagnaient de petits tressaillements convulsifs.

Puis, quand elle se jugea satisfaite, elle redressa un front hautain, revêtit sa robe et annonça :

— Maintenant, tu peux t’en aller !

Il demeura stupide, prouvant de son mieux qu’il restait en suspens.

Cynique, elle ricana et ne lui accorda qu’une pichenette dédaigneuse.