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— Mange un peu de soupe, mon petit !

Sarah éclata de rire :

— Il n’y a pas que la soupe dans la vie !

— Hélas ! gémit Madame Clarizet en regagnant la salle à manger.

Au premier mot qu’elle tenta de prononcer, Clarizet lui coupa la parole :

Laisse-moi tranquille avec ta folle de fille. Si tu l’avais mieux élevée, elle ne serait pas ainsi. À partir de maintenant, je m’en désintéresse totalement, je me suis assez privé pour elle !

Cette profession de foi énergique devait clore l’incident, d’autant plus que Madame Clarizet n’avait point un tempérament de lutteur et estimait qu’en ce bas-monde tout s’arrange.