Page:Luisa - La Fille aux voluptés défendues, 1936.djvu/229

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 215 —

il était impossible de rejoindre, comme à Genève, les deux points de vue par une formule diplomatique. Deux générations, séparées par un monde de progrès, se heurtaient sans se comprendre.

Sarah, tout d’abord, se mit en chemise. Une fois ainsi à l’aise, elle choisit parmi tout ce qu’elle possédait ce à quoi elle tenait le plus. Sa robe couleur olive verte, sa petite combinaison brune avec de la dentelle écarlate, ses souliers de daim de deux teintes, une série de pull-overs rayés de couleurs voyantes. Enfin, elle fit un paquet à part de quelques bibelots, souvenirs auxquels toute femme attache de l’importance.

Tout cela elle le rangea soigneusement en deux mallettes et cacha celles-ci sous un lit, au cas où Madame Clarizet prendrait fantaisie de venir la visiter encore une fois.

Ce fut d’ailleurs ce qui se produisit et la bonne mère ne sut que dire :