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Lorsque Clarizet arriva, ce fut le comble. Sarah lui reprocha de fleurer l’alcool à quinze pas. Certes, elle ne lui reprochait point ses distractions, chacun étant libre en ce bas monde, mais elle prétendait l’être aussi.

Clarizet essaya de la grosse voix, menaça en bafouillant.

Sarah lui tourna le dos en haussant les épaules :

— Je n’en peux plus, vous n’êtes pas à la page… rien que deux vieux rabougris.

Elle claqua la porte derrière elle et se réfugia dans sa chambre. Célestine, qui avait naturellement tout entendu, vint la féliciter :

— Plaquez-les, gronda-t-elle, les yeux fulgurants. Vous avez au moins deux types au pèze qui ne vous laisseront pas dans la mouïse !

La jeune fille remarqua aussitôt que la