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tion élégante. En d’autres termes, elle était entretenue par trois compères qui se connaissaient, et entretenait elle-même un gigolo que les autres ignoraient.

En se voyant en face de cette étrangère, Sarah fit la grimace, craignant d’être privée de son après-midi de distraction.

Chalard s’empressa de la tranquilliser en lui assurant que Jeanne ne serait point un trouble-fête, bien au contraire.

Dès lors, Sarah approuva, et afin de le montrer clairement, elle retira sa robe et sa minuscule chemise.

Très digne, Jeanne l’imita à demi, c’est-à-dire qu’elle enleva sa robe et sa combinaison, ne conservant qu’une chemise de dentelle noire qui marbrait sa chair de brune d’étrange façon.

Chalard voulut que l’on goûtât au préalable : il avait lui-même apporté les éléments d’une repas substantiel.