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rendez-vous, préférant une lente flânerie au long des boulevards. Ce fut ce qui l’amena en présence de Laveline en quête de bonne fortune. Ils rirent en se voyant et le désir de se reprendre, les secoua tous les deux.

Prometteuse, Sarah lui chuchota :

— Tu sais… ça se peut maintenant !

Il n’en écouta pas davantage et l’entraîna vers le plus proche hôtel.

Avec sa naïveté de quinquagénaire, il se figurait que les choses allaient se passer tout uniment, que Sarah se donnerait en la spontanéité d’une professionnelle.

Il dut bientôt déchanter, un sourire malicieux au coin des lèvres, la jeune fille se promena devant lui, jouant des hanches et de la croupe :

— N’oublie pas tes bonnes habitudes, chéri, autrement tu n’auras rien !