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stimulant continuellement renouvelé, elle n’aurait jamais désiré l’œuvre de chair ; au contraire, elle s’en serait éloignée par passion.

Il l’accompagna jusqu’à la Concorde et tout en marchant, ils bavardaient doucement. Sarah se plaignit d’être contrainte de se rendre ainsi en des hôtels, et il proposa de louer un petit pied-à-terre, ils étaient nombreux en ces parages.

Pour cette excellente idée, elle l’embrassa publiquement et il en fut flatté.

À la Concorde, elle refusa qu’il vînt plus loin et ils se séparèrent, en échangeant un regard chargé de malice.

Sarah rentra au logis plus guillerette que de coutume. À Célestine, elle raconta bien certains détails, mais passa pudiquement sur d’autres.

Il y avait en elle un tel apaisement que le lendemain, elle n’alla même pas au