Page:Luisa - La Fille aux voluptés défendues, 1936.djvu/203

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 191 —

de multiples mignardises qui, progressivement activaient la circulation de son sang.

La volupté pénétrait en elle, lentement, par tous les pores, l’imagination, en outre, jouant un rôle prépondérant.

Elle eut, cette fois, des exigences qu’elle n’avait jamais osées, afin de tâter profondément le terrain.

Fernand s’y plia avec docilité, ayant passé l’âge des répugnances.

Elle ne riait plus, mais ses yeux flambaient d’érotisme, des frissons la secouaient tout entière et entre ses genoux, elle serrait convulsivement la tête de l’amant.

Par sa patience et sa bonne volonté, il la conduisit au paroxysme du désir et ce fut elle-même, à bout de forces, qui réclama son étreinte.

Dans ses bras, elle eut des râles sourds, des tressaillements profonds qui lui