de ses connaissances nouvelles, fournit des précisions. L’autre, qui trompait ses impatiences en compagnie d’une camarade, se montra intéressée. Habilement, elle adressa des avances à Sarah, espérant conduire celle-ci aux plaisirs de Sapho.
Mais la jeune fille était instinctivement réfractaire à ce genre de distraction.
En réalité, sa sexualité venait à peine de s’éveiller, ce qu’il y avait en elle, auparavant, c’était une sensualité voluptueuse, un goût languide pour les sensations profondes, quelles qu’elles fussent. Le rêve appartenait à cette sensualité, à ce besoin inné de stimuler un tempérament empreint de la mollesse maternelle.
L’amie s’autorisa à son tour des confidences qui la rendirent songeuse.
L’après-midi, lorsqu’elle retourna au lycée, elle n’avait point de pantalon, éprouvant une satisfaction très douce au contact de ses cuisses tièdes, l’une contre l’autre.