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La porte refermée, le quadragénaire se montra entreprenant, caressant et tendre.

Sarah se laissa dévêtir avec une jolie mine pudique, et lorsqu’elle n’eut plus rien, elle se voila le visage de ses deux mains, afin, sans doute, de ne pas se voir.

La comédie de jadis recommença, mais avec plus de raffinement et plus de pondération. Lorsque l’homme manifestait de l’impatience, elle lui prodiguait des caresses attendries.

Mais elle s’abandonna, sombrant aussitôt dans le délire.

Ensuite, elle jura au compagnon qu’il aurait pu faire mieux, ce dont il fut navré et confus.

Elle alluma une cigarette d’un air désinvolte et feignit de ne plus s’occuper du quadragénaire, comme si elle l’eut boudé.

Il revint à elle, repenti, tendre, amoureux. Un moment, elle le laissa souffler,