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À midi, le lendemain, elle téléphona à Louis qu’elle désirait le voir, immédiatement à la sortie du lycée.

Il fut exact au rendez-vous et fut confronté avec une Sarah livide, aux traits contractés, à la mine désespérée.

Elle le prit par le bras, l’entraîna et sans même le laisser souffler, murmura en un sanglot :

— Mon chéri… ça y est… je suis… enceinte !

Il s’arrêta, les jambes flageolantes :

— Tu es sûre ?

— Absolument !

Il ne réclama pas de détails et la crut sur parole.

Le front raviné de rides, elle gronda :

— Tu dois divorcer avec Yvonne et m’épouser, sinon mon père te tuera…