Page:Luisa - La Fille aux voluptés défendues, 1936.djvu/155

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 147 —

Comme il n’était pas ennemi de sagaces préparatifs, il la poussa vers le lit, lui octroyant des caresses subtiles, où les roses se mêlaient aux épines.

Elle riait et se pâmait, ne manifestant ni étonnement ni pudibonderie.

Il s’enhardissait de plus en plus, et elle l’encourageait par des propos gentils, empreints d’une puérilité charmante.

Son impatience ayant atteint le paroxysme, il se dévêtit à son tour. Sarah laissa échapper un soupir de découragement : celui-là ne serait pas encore l’élu, elle se voyait dans l’obligation de le ranger dans la catégorie des chimpanzés aux formes monstrueuses.

Elle n’en dit rien cependant et lui s’approcha crânement pour l’assaut suprême.

Il eut une surprise qu’il n’avait jamais connue à cet instant décisif. Sarah se refer-