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à la dactylographie. Elle fréquentait les dancings, parfois les boîtes de Montmartre, avait un gigolo et des clients réguliers. Bref, c’était une jeune femme dans le dernier train.

Ce n’était point là assurément sa principale qualité, en ce qui concernait les projets d’Yvonne. Mais elle avait un frère, jeune éphèbe, qui tapait sa sœur quand il n’avait plus personne d’autre à taper. Il s’occupait de représentation, plaçait quelques vagues marchandises et entre deux courses se reposait aux terrasses de café.

Georges Hardoye, malingre et nerveux, aimait les femmes, ce penchant le perdrait peut-être un jour, en attendant il en retirait le maximum de jouissances. Nous devons à la vérité de reconnaître qu’il n’avait rien du gigolo et préférait rouler un client, voire un ami plutôt que de demander de l’argent à une compagne éphémère.