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Sarah, cependant, qui ne perdait jamais complètement son sang-froid, consulta sa montre de poignet. Elle se redressa ensuite d’un bond :

— Il me faut rentrer, sinon comment je me ferais arranger par mon dab !

On la prit au sérieux, et chacun s’empressa à l’aider à se rhabiller. Ce fut d’ailleurs rapide, le nombre réduit des vêtements rendait la tâche facile.

En son simple appareil, Yvonne la reconduisit jusqu’au palier. En lui serrant la main, elle pria :

— Tu reviendras me voir, ma jolie Sarah ?

La jeune fille promit, à condition naturellement que Louis fût là.

Celui-ci prétendit l’accompagner. En bas, ils trouvèrent un taxi aisément et ils se blottirent l’un contre l’autre sur la banquette.