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était peu portée sur la chose, elle possédait une gourmandise jamais en défaut.

La sensualité de Sarah était toute différente ; si elle partageait avec sa mère cette tendance à l’inactivité physique, en revanche, la question de la table la laissait indifférente.

Après le dîner, elle resta un moment à feuilleter une revue auprès de ses parents. Madame Clarizet digérait et somnolait. Clarizet fumait une pipe en parcourant le journal du soir.

La jeune fille se lassa de cette tranquillité, elle lança un bonsoir à la cantonade et gagna sa chambre où, nue, elle se livra à des poses plastiques devant sa glace.