découragé, se laissa tomber sur une chaise de terrasse de café. Il avait besoin d’un mandarin-curaçao pour se remonter le moral.
Pendant ce temps, Sarah, l’âme en paix, regagnait le toit paternel. Enfoncée dans l’encoignure de la voiture, elle souriait aux anges, caressant en pensées d’agréables souvenirs.
Les lèvres pincées, elle murmura :
— Encore un chimpanzé ! Seraient-ils tous comme cela, par hasard ?
Paisiblement, elle gravit l’escalier et sourit à Célestine qui vint lui ouvrir.
Ayant abandonné chapeau et manteau aux mains de la soubrette, elle posa ses livres sur une banquette et entra, triomphante, dans la salle à manger.
Madame Clarizet leva, de dessus son tricot, un visage placide :
— Encore ce cours du soir, mon petit, tu vas te fatiguer !
— C’est pour le bac ! répliqua Sarah, pince-sans-rire.