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actes qu’ont applaudis les coryphées de l’impiété et du rougisme en Canada. Mais je ne puis m’empêcher d’avouer qu’ils subissent aujourd’hui devant tout le pays la plus terrible de toutes les épreuves, en recevant vos approbations, vos applaudissements et vos hommages. Cette épreuve si profondément humiliante, Dieu la permet sans doute pour épurer leur vertu et leur faire aimer davantage ces doctrines qu’on désirerait leur voir répudier.

XX.


La Polémique religieuse en Canada. — On se déchire entre prêtres et évêques. — La « Comédie Infernale. » — Le « Nouveau-Monde » et le « Franc-Parleur. »


La polémique religieuse, lorsqu’elle est surtout conduite et faite par des prêtres, excite votre rage, M. Dessaulles. Il n’est guère possible que ce phénomène ne se produise point, étant ce que vous êtes. Comme tous ceux qui exercent le brigandage, vous redoutez que la lumière se fasse et découvre la profondeur des abîmes où vous et les vôtres désirez précipiter notre société, afin de trôner sur ses débris, après vous être engraissé de ses dépouilles.

Vous faites mine d’éprouver une vive horreur en voyant des ecclésiastiques discuter contre d’autres ecclésiastiques, et, pour mettre davantage en relief le calme où se complait votre vertu, vous peignez la tempête bien plus grosse qu’elle n’est en réalité. Les hyperboles outrées vous semblent le meilleur moyen de réaliser les coupables espérances que vous avez conçues. Rappelez-vous cependant que la vérité seule est féconde et qu’on ne bâtit rien de durable sur le mensonge.

S’il était vrai que vous fussiez convaincu que les discussions entre ecclésiastiques ont été ce que vous dites ; s’il était vrai que vous fussiez plein de cette charité chrétienne que votre bel œil ne découvre plus dans l’Église, auriez-vous renchéri, et renchéri au-delà de toute expression, sur tout ce qu’ont été obligés d’é-